
Le Péloponnèse, dans le sud montagneux de la Grèce, restent toujours la région la plus touchée par les feux attisés par des vents violents, en particulier à proximité de Zaharo (330km au sud-ouest d'Athènes) . La banlieue Est d'Athènes a été elle aussi touchée par les flammes, à tel point que la capitale toute entière est recouverte de cendres et de suie ce matin. Un peu partout dans le pays, de nombreux villages restent toujours coupés du monde, encerclés par des foyers d'incendie attisés par des vents violents qui ne semblent pas vouloir faiblir. Et pour l'heure, les secours semblent être toujours dépassés par les évènements, en dépit des renforts qui ont été envoyés depuis hier par une dizaine de pays européens pour soutenir l'action des pompiers et de l'armée Grecs sur place.
Face à cette situation hors du commun, le Premier ministre Costas Caramanlis a décrété l'état d'urgence sur l'ensemble de la Grèce. Un deuil national de trois jours a été également été décrété et la campagne électorale pour les législatives du 16 septembre a été interrompue. Pour le Premier ministre tant d'incendies qui éclatent simultanément en de si nombreux endroits du pays ne peuvent être une coïncidence. Et même si la priorité absolue reste, pour l'heure, de lutter sur le terrain pour tenter de contenir la progression des incendies, il promet que "l'Etat fera tout son possible pour trouver les responsables et les punir". Une récompense d'un million d'euros est d'ailleurs proposée pour toute personne permettant aux autorités d'arrêter le(s) pyromane(s) responsable(s) de ces incendies meurtriers.